Passer au contenu principal

Messages

Ne perdons pas Air Transat

  J’espère qu’Air Canada ne mettra pas la main sur Air Transat, ce transporteur québécois si essentiel à la venue des touristes européens.  Avec Air Canada, nouveau proprio, malgré que cette compagnie affirme son intention de garder distinctes les marques, ce serait pour nous : ·          Une hausse des prix ·          Un service à la clientèle faible ·           La langue française malmenée comme depuis des décennies     ·         Un total désintérêt du tourisme au Québec par  Air Canada sauf de vendre plus de billets les plus chers possibles à l’intra et en hors-Québec avec la création d’un unique duo (Air France/Air Canada) sur notre principal marché d’outre-mer : la France, avec ses 400 000 visiteurs. COVID-19 et ses répercussions risquent de mettre à mal cette acquisition et c’est ta...

Premières Nations: Virus, planète & tourisme

                     LES VIRUS A l’arrivée de Colomb en 1492  en Amérique (492 ans après les Vikings à Terre-Neuve!), il y avait 100 millions d’autochtones.  Une majorité furent décimés (estimé à 93% en 1900) en grande partie par les maladies provenant de l’Ancien monde et contre lesquelles les «Premières Nations » n’avaient pas développé d’immunité :  la  grippe , la  peste bubonique , la  fièvre jaune , la  variole  et le  paludisme . En 1535, Jacques Cartier et ses hommes à Cap-Rouge près de Québec infectent les Iroquoiens de la place et plusieurs en meurent contrairement aux Européens qui ne saisissaient pas qu’ils en  étaient la cause. C’était la variole.    En 1763, Lord Amherst, commandant en chef de l’armée britannique en Amérique , ordonnait à l’un de ses colonels d’utiliser des couvertures infectées par la variole :  « Vous ...

Suggestions pour la relance

Relance du tourisme annoncée hier le 11 juin ? Je limiterai mes commentaires sur les incitatifs auprès des Québécois. 1. Forfaits avec Explore Québec vont fonctionner si les forfaits sont disponibles avant la fin de l'été; s'il y a en plus que 100 différents avec des expériences variées, s'il y a vraiment un rabais de 25%; si les forfaits correspondent aux intérêts des Québécois et si la capacité est là de livrer du volume. Les forfaits des autres titulaires de permis res treints d'agent de voyage (tourisme d'aventures, pourvoyeurs, ATR) auraient dû également bénéficier d'un rabais de 25%. 2. Réduction sur les attraits jusqu'à 40%: si la procédure est simple et si le choix d'attraits est vaste, ça va très bien fonctionner.  3. SÉPAQ à 50% + 1 nuit de camping: ils ne pourront pas répondre à la forte demande. Les parcs régionaux du Québec auraient dû faire partie de cette promotion. Je demeure convaincu qu'un crédit d'impôt pour tous les tourist...

Déconfinement en tourisme : suivons la Norvège et la France !

  Si tu gagnes ta vie en tourisme, où voudrais-tu être actuellement ? Surtout pas en Ontario qui déconfine peu; non plus  au Québec qui déconfine mal, mais certainement en Norvège ou en France qui savent s’y prendre comme le tableau ci-après  - que je vous ai préparé-  l’indique. C’est maintenant ou jamais pour sauver la saison touristique au Québec. D’ici au 24 juin, le Québec doit prendre exemple sur la France et la Norvège : pas de limitations de déplacement entre les régions.  Au Québec, on ouvre le tourisme, mais on dit actuellement aux voyageurs de ne pas changer de régions ! Et il faut ouvrir TOUTE L’INDUSTRIE  maintenant (sauf les événements) incluant les restaurants et les bars.  Avec toute la confusion actuelle pour notre industrie, produire enfin une campagne pub  coordonnée avec le fédéral: «  Nous sommes ouverts  et sécuritaires  avec crédits d’impôt comme incitatif pour les touristes  » !   RO...

Tourisme inexpérientiel au Québec

  L’Australie au début des années 2000 a été la 1 ère destination à miser sur un tourisme significatif, d’échanges avec les gens de la place, d’apprentissage… Les «  Down under  » estimaient, avec raison, qu’il y avait 40%, dans ces années-là, parmi les touristes de notre planète qui  étaient des «  experience seekers  » . Je traduisais alors par «  voyageurs » en opposition à un banal «  touriste »,  qui lui s’inscrit plus dans le tourisme de masse, le «  Sodome et  Gomorrhe » de notre industrie contemporaine. Aujourd’hui, il s’agit d’un courant de fonds de vouloir «  vivre » profondément ses voyages.   Or, en 2020, COVID-19 est là et met à mal non seulement des millions de travailleurs en tourisme et ses entreprises mais vient en plus dénaturer l’essence même du voyage expérientiel.   Je croyais que l’été 2020 serait une occasion en or pour les Québécois de découvrir nos magnifiques région...

Le tourisme n’est pas de la coiffure !

  M. Arruda,   comme c’est vous et votre équipe qui décidez des étapes du déconfinement, permettez-moi     un commentaire. Avec votre annonce de l’ouverture prochaine des salons de coiffure, des centres dentaires et même des commerces dans la zone « chaude » de Montréal alors que la très grande majorité des entreprises touristiques demeurent fermées, sans aucun calendrier pour leur déconfinement en ce 21 mai - contrairement à la majorité des pays occidentaux- , je me questionne en quoi   le risque sanitaire des PME touristiques des régions est plus élevé qu’un commerce sur le boulevard Saint-Laurent ? Mais surtout, savez-vous qu’en novembre, les pourvoiries, les producteurs en tourisme d'aventures, les campings et les marinas seront fermés alors que les salons de coiffure seront toujours ouverts ? Le tourisme des régions est hautement SAISONNIER contrairement à la majorité des autres secteurs économiques. Il   y a une fenêtre d’opération qui début...

Prophétie !

  Le 27 février 2017, dans un article ( voir ICI )   que je publiais dans TourismExpress, je faisais référence au risque d’une pandémie mondiale qui viendrait frapper la planète et le tourisme .   Comme je l’écrivais, les bouleversements sont sources de stress, de détresse et….d’opportunités pour qui sait les saisir. A partir de maintenant chers confrères et chères consœurs, vivez le changement avec de nouvelles lunettes et saisissez les occasions pour faire mieux et différent. Avec mon entreprise, Amishk Aventures Amérindiennes dans Lanaudière, c’est exactement là o ù j’en suis…Comment survivre et quoi faire ensuite de mieux. En attendant la vraie crise existentielle à venir qu’on va tous connaître : les changements climatiques.

« Régions bashing »

Le tourisme rassemble et rapproche les gens, il ne divise pas.   Alors rabrouons les allumeurs et allumeuses de faux conflits qu’ils soient de Montréal ou de nos régions.  Certains journalistes et chroniqueurs laissent entendre que les gens des régions haïssent et détestent Montréal. Rien de moins.   Et l'une d'entre elles incite même au boycottage des régions.    Si le secteur «  hors-contrôle » de COVID  ét ait actuellement Drummondville et bien ce serait Drummondville qu’une partie de la population des régions du Québec ne voudrait pas recevoir à court terme. Peut-on respecter cette crainte ?   Il n’y a rien de personnel contre Montréal….c’est un faux débat   et des préjugés que certaines personnes veulent entretenir.   Moi-même dans une région, je ne connais personne au Québec qui déteste Montréal…(sauf quelques nostalgiques des Nordiques) Ceci étant dit, une des solutions pour redémarrer le tourisme des régions en r...

Secteur Tourisme : survivre par les bulles, pas par les quarantaines

                                      Rayon de 100km autour de Montréal Étant donné que :         Le tourisme est le secteur de l’économie le plus durement touché par la pandémie.       Le tourisme d’agrément intra-Québec est très saisonnier. Avec le retour aux écoles fin août/début septembre, il diminue massivement. Nous ne sommes pas dans l’alimentation ou la construction.       Le Montréal métropolitain demeure problématique face à la pandémie contrairement à tout le reste du Québec et du Canada et fait peur aux régions plus éloignées du Québec, au Nouveau-Brunswick qui souhaite garder fermé ses frontières et  en Ontario tandis que les régions limitrophes (Laurentides, Lanaudière, etc.)  semblent plus facilement accepter «  le risque montréalais  ».       Si le tourisme n’est pas remis en marche po...

Jasons ensemble de tourisme !

J’écris en tourisme sporadiquement depuis 2007. Pour dénoncer des faits critiquables et suggérer des pistes de solutions afin que le secteur du tourisme au Québec soit performant, équitable et durable.  J’ai perdu de multiples mandats à titre de consultant de la part d’organisations que mes écrits ont offusqués. Je ne m’en excuse pas. Et maintenant en 2020, à 61 ans, après 46 ans en tourisme, je vais tout faire pour contribuer à ce que le tourisme fasse partie de la solution face aux changements climatiques et non pas perpétue son emprunte négative majeure. Tout ceux et celles qui voudrez poursuivre notre tourisme sur les mêmes bases qu’avant COVID, me trouverez sur votre chemin.  Nous - et nos enfants-  pouvons tous bien vivre d’un nouveau tourisme alors cessons dès maintenant de vouloir toujours plus gros, plus grand, plus nombreux, plus forts, plus loin.  La solution est dans l’autrement.  Le Québec peut et doit penser son tourisme autrement. Je ne suis pas...