REM sur le pont Champlain Le transport représente les 3/4 des émissions carbone du tourisme. Après avoir analysé l’impact de l’auto solo et ses alternatives, la nécessité pour le Québec de se doter de réseaux performants et écologiques de transport en commun régionaux et de mettre de l’avant dans nos villes des options durables de mobilité douce et durable, échangeons aujourd’hui sur la nécessaire équation entre des transports durables et nos façons de se vendre et de communiquer , à titre de destination touristique ou d’entreprise en tourisme. Marketing durable [1] Il est heureusement révolu le temps où nous mesurions la performance d’une destination ou d’une PME touristique que sur la base de ses volumes (visiteurs/recettes) et de la profitabilité à court terme. On assume de plus en plus nos responsabilités vis-à-vis la qualité de vie de nos concitoyens, de nos employés et de la biodiversité qui nous entoure ou qu’on impacte par nos achats. Nos objectifs changent ( surtout en
Philippe Caron et Hugo Johnston-Laberge Imaginez vouloir connaître, grâce à la technologie, ce que font réellement les visiteurs dans sa destination (quand, où, durée) et leurs origines précises. C’est l’odyssée entreprise depuis près de 2 ans par Philippe Caron , directeur à DQc de la division de l’intelligence d’affaires et de l’innovation numérique ainsi qu’ Hugo Johnston-Laberge , chef d’équipe par intérim. Pour imager l’importance de cette révolution en marche dans les connaissances touristiques, la prochaine étape logique sera celle des nanotechnologies implantées directement dans le cerveau des visiteurs (d’ailleurs Elon Musk y travaille )! Entrevue avec ces deux chercheurs touristiques passionnés et passionnants. Vous dites: « Ces outils qui utilisent la géolocalisation des appareils cellulaires, que ce soit via des tours cellulaires ou par l’utilisation d’applications mobiles ». Quelle proportion des résidents et des visiteurs, croyez-vous pouvoir couvrir avec ces app