Inspirations au plus grand salon touristique mondial (volet 1 de 3) (photo: Ron Simard, représentant cri du tourisme d’Ouje-Bougoumou, m’accompagnait dans le volet conférence d’ITB.) La première fois que j’ai assisté à ITB Berlin, c’était en 1985, quatre années avant la chute du mur. J’ai vu ainsi le poste de contrôle Check Point Charly, tenu par les Américains, face à l’URSS. Les Berlinois possédaient à l’époque une vraie mentalité d’insulaires : sympathiques, accueillants avec une grande joie de vivre. ITB a toujours donné la température de l’état du tourisme mondial. Cette année ( mars 2023 ), avec ses 4 500 exposants et la pr é sence de 190 pays ( voir plus bas quel pays, que l’on connaît bien, était absent cette année ), on ne peut que prendre plaisir à voir et entendre ce qui émerge de notre secteur. Deux mots clés ont transpiré partout cette année : DATA et DURABILITÉ ; le buzzword «innovation» étant dans les propos, presque entièrement évacué. Voici des extraits d
Le partage et la transparence en tourisme durable, valeurs omniprésentes en pandémie, sont maintenant remplacées par l’avidité et le corporatisme de certains. Une nouvelle « business » du tourisme durable au Québec s’active autour des millions de dollars en subventions publiques : outils, plans stratégiques, formations, attestations….Consultants, start-ups et universités baignent dans l’abondance. Ça développe de tout bord, tout côté, mais souvent sans se concerter. Vous connaissez l’expression « Poule, pas de tête » ? Bientôt on aura 8 différentes séries de formations en tourisme durable, une trentaine de plans associatifs et sectoriels et un paquet d’outils plus ou moins crédibles scientifiquement. Un exemple parmi d’autres ? De multiples outils « bilan carbone » (GES) des entreprises s’offrent gratuitement ou à grands frais selon des normes de calcul fort différentes : en France, c’est obligatoire depuis le 1 janvier dernier pour les entreprises de 500 employés e