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Messages

Une formation de vie à Eastman

         Un des chalets écologiques OASIS au SPA Eastman, lieu de la formation. Cette formation, c’est l’arrimage parfait de deux visionnaires pour qui, leur métier n’est qu’un prétexte à vouloir changer le monde, un individu à la fois : Jocelyna Dubuc , la propriétaire du SPA Eastman et Benoit Lavigueur , entrepreneur en construction/conseiller d’ Éco-Bâtisseur.   La formation porta sur l’écoconstruction/l’écorénovation : se questionner sur son entreprise en tourisme et pourquoi il faut voir un bâtiment, comme un écosystème complet qui est une partie prenante d’une expérience touristique réussie.  Mais l’impact d’avoir eu la chance de participer à cette formation innovante, m’affecte aussi personnellement. Je ne vois plus ma maison, les hôtels et les bâtiments touristiques de la même manière depuis mes 3 jours passés de décembre 2024 au SPA Eastman. Ce ne fut évidemment pas ma première formation reçue ou donnée en 50 ans de carrière, mais c’est ...
Messages récents

Les 7 destinations intérieures des voyageurs d’aujourd’hui !

L’Australie a été la première destination à documenter la transformation comportementale des touristes il y a plus de 20 ans. Ils distinguaient les « touristes » des « experience seekers ». Ce que j’utilisais aussi à l’époque, faisant la distinction essentielle entre un « TOURISTE » qui ne fait que consommer des attraits et des services touristiques et un « VOYAGEUR » qui lui souhaite échanger avec les citoyens locaux et se transformer/transformer positivement le milieu visité. Égocentrique vs altruiste. Voici maintenant d’Australie une étude récente (11/11/24) fort intéressante que toute destination ou entreprise devrait considérer dans son offre et dans sa mise en marché. Ces données et recommandations s’appliquent également à mon avis à tous les marchés prioritaires du Québec. Trois Australiens sur cinq commencent leur processus de planification de vacances en réfléchissant aux raisons de leur voyage, AVANT MÊME DE PENSER QUELLE DESTINATION CHOISIR. Les voy...

Quand l’innovation devient un attrait touristique

  🥇 Lisez dans cet article de la BBC comment les pays les plus innovateurs créent une valeur ajoutée pour leur tourisme. Deux exemples : SUISSE : 1. L’application SBB [Swiss national railways] permet de connecter les différents modes de transport pour faciliter les déplacements touristiques de ville en ville (trains, autobus, téléphériques) .2 L’application « Porte à porte » des bagages permet de se déplacer sans bagage. SUÈDE : Ville de  Gothenburg. « Ce qui distingue l’innovation ici, c’est la façon dont elle s’intègre profondément dans la durabilité, pierre angulaire de la culture suédoise". S’y trouve le Lindholmen Science Park avec ses restaurants et hôtels, un pôle d'innovation axé sur l'IA, la mobilité et les technologies vertes. Article de la BBC 👉 : https://lnkd.in/ei69rrPw Voir le Global Innovation Index 2024 : Canada 14è position; Toronto : la seule grappe de l’innovation au Canada,en 53è position) 👉 https://lnkd.in/eChP7vvT Jean...

L’avenir du tourisme international selon Deloitte/Google. Et les enjeux qui viendront bouleverser ce scénario optimiste.

  Une excellente recherche anticipative vient d’être produite. Le volume des touristes internationaux, poussé par l’après-guerre avec la montée d’une vaste classe moyenne occidentale et les vols longues distances, sont passés de 25 millions en 1950 à 1,454 milliard en 2019 . Cette année, nous aurons après la chute pandémique, rejoint à nouveau ce volume de 2019 (à 96%) et selon Google/Deloitte, nous atteindrons 2,4 milliards en 2040.  À l’analyse de milliards de requêtes sur Google dans 230 pays, de consultations de dizaines d’experts et de statistiques officielles depuis 50 ans, voici les constats actuels et les principales « prédictions » de Deloitte/Google, produite le 1 novembre dernier, dans leur rapport Vision 2040 (hyperlien à la fin) avec mes commentaires et les enjeux majeurs sous-estimés, à mon avis. 1. J’ai apprécié la section des facteurs positifs et négatifs   - pages 30-31-32 - qui vont impacter les entreprises touristiques d’ici 2040. Que fait-on pour s...

2 marqueurs puissants du Québec dont le cratère d’Henri.

                 Réservoir Manicouagan, vu de l'espace Henri Jamet , fonctionnaire au ministère du Tourisme est mort au travail le  30 mai  1996. L’avion dans lequel il prenait place avec 3 autres personnes a frappé la paroi est du cratère du Nouveau-Québec vers 11h15, à 200 pieds au-dessous du sommet, à une vitesse de 154 nœuds, causé par le temps laiteux (voile blanc) qui se produit s'il y a une couche uniforme de nuages au-dessus d'une surface couverte de neige, ce qui rend indistinguable le ciel et la terre.  Un jour je l’avais invité sur un de mes vols nolisés en Dash-8 (Les Beaux Dimanches à la Baie-James). J’aimais beaucoup Henri pour son anticonformisme, son humanisme, pour l’amour qu’il portait aux Inuits et à leur culture, si distinctive. Ils.elles le lui rendaient bien. Il  y a même une rue aujourd’hui qui porte son nom dans l’une des communautés et il y est enterré …         Parc ...

Tourisme au Québec : déni face à l’urgence climatique PARTIE II : Le déni expliqué par le facteur humain

  En première partie, dans une autre chronique , j’avais fait le constat de la faible performance de la destination " Québec" en durabilité. Aujourd’hui, comment expliquer qu’on n’agit pas en conséquence, sachant l’urgence ? Mes recherches pointent vers  L'INERTIE SYSTÉMIQUE comme le frein majeur à la transformation   de  notre industrie touristique québécoise. Cette inertie, elle-même provoquée par des biais psychologiques de personnes en poste d'autorité, semble expliquer qu'ailleurs sur la planète des destinations comparables (Finlande, Nouvelle-Zélande...) agissent, elles, avec brio, comme le commande l'urgence climatique, tout en assurant la croissance responsable de leurs entreprises. On comprend que les gaz à effet de serre (GES) et leurs corollaires, le réchauffement climatique, la pollution, la dilapidation des ressources qui ne sont pas illimitées et les risques de pandémie représentent des menaces existentielles qui ne connaissent pas de frontières...

Un « O » qui vaut plus que 14G$ Quand les Kiwis de la Nouvelle-Zélande nous inspirent !

  Queenstown et régions tracent le chemin d’une destination responsable. Il s’agit de l’une des régions touristiques parmi les plus innovantes et responsables de la planète avec Helsinki en Finlande.  Leur vision du développement repose sur UN seul objectif prioritaire : atteindre le « net zéro émission » de GES en 2030. Au Québec, en tourisme, notre seul objectif pour 2027 sont les retombées économiques par un PIB de 14G$.  (voir page 13 de notre plan stratégique 2023-2027 , v oir ici les recettes 2023 de 16,7G$). Ces deux chiffres (o versus 14G) traduisent l’audace versus le statu quo, regarder le ciel au lieu de se mettre la tête dans le sable face aux changements climatiques.  Se peut-il qu’en priorisant la planète, une destination assure la prospérité économique de sa région par le tourisme ?  Il faut dire qu’en parallèle, ils s’assurent de soutenir concrètement et financièrement leurs entreprises touristiques – pas que par des formations -  car ils...

Subventions illégales et inéquitables pour une industrie très polluante

  La semaine dernière, nous apprenions qu’Ottawa accordait 22,5 $millions au Port de Québec pour l’électrification des quais accueillant les navires de croisières internationales. Le gouvernement du Québec s’apprête à contribuer, avec possiblement le Port de Québec, pour la balance 32,5M$.  Deux lois seront ainsi bafouées contrevenant au principe de pollueur-payeur : « …les entreprises ou les personnes qui polluent devraient payer les coûts qu'elles infligent à la société. »  ( Loi canadienne sur la protection de l'environnement   et la Loi sur le développement durable du Québec, article 6,o ).  Les compagnies de croisière milliardaires, dont la majorité résident dans les paradis fiscaux, ne  payant pas ainsi d’impôt au Québec, exigent que ce soit 100% de l’argent des contribuables québécois et canadiens pour ainsi retirer l’air pollué à quai provenant de leurs moteurs qui tournent 24/24. Même les compagnies canadiennes les plus polluantes – les pétrolièr...