L’Australie au début des années 2000 a été la 1 ère destination à miser sur un tourisme significatif, d’échanges avec les gens de la place, d’apprentissage… Les « Down under » estimaient, avec raison, qu’il y avait 40%, dans ces années-là, parmi les touristes de notre planète qui étaient des « experience seekers » . Je traduisais alors par « voyageurs » en opposition à un banal « touriste », qui lui s’inscrit plus dans le tourisme de masse, le « Sodome et Gomorrhe » de notre industrie contemporaine. Aujourd’hui, il s’agit d’un courant de fonds de vouloir « vivre » profondément ses voyages. Or, en 2020, COVID-19 est là et met à mal non seulement des millions de travailleurs en tourisme et ses entreprises mais vient en plus dénaturer l’essence même du voyage expérientiel. Je croyais que l’été 2020 serait une occasion en or pour les Québécois de découvrir nos magnifiques régions ce qui aurait des retombées à long terme mais malheureusement, ce qu’on offre à nos con