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Messages

Affichage des messages portant l'étiquette Régions du Quuébec

Vols d'espoir: le réveil de régions grâce à Air Canada

Lundi dernier, 12 heures avant qu’Air Canada annonce la fin de certaines liaisons aériennes au Québec, j’écrivais sur ce blogue que cette compagnie a toujours démontré «  …un total désintérêt du tourisme au Québec sauf de vendre plus de billets les plus chers possibles…  »   Il est loin le temps où je nolisais des Dash-8 d’Air Alliance (aujourd’hui le «  Jazz » d’Air Canada) tous les dimanches pour amener des groupes de Québécois à la Baie-James.   Ce qui ne change pas depuis ces 30 dernières années, c’est l’attitude impératrice d’Air Canada envers ses clients et envers les régions du pays. Mais ce qui a changé tout récemment et que cette compagnie n’a pas encore saisi, c’est que bien des citoyens et des élus en ont plein leurs casques des multinationales pour qui le rendement envers les actionnaires et ses gestionnaires prime sur tout incluant l’intérêt des citoyens et des communautés qui souhaitent se développer durablement.   La réaction affir...

Suggestions pour la relance

Relance du tourisme annoncée hier le 11 juin ? Je limiterai mes commentaires sur les incitatifs auprès des Québécois. 1. Forfaits avec Explore Québec vont fonctionner si les forfaits sont disponibles avant la fin de l'été; s'il y a en plus que 100 différents avec des expériences variées, s'il y a vraiment un rabais de 25%; si les forfaits correspondent aux intérêts des Québécois et si la capacité est là de livrer du volume. Les forfaits des autres titulaires de permis res treints d'agent de voyage (tourisme d'aventures, pourvoyeurs, ATR) auraient dû également bénéficier d'un rabais de 25%. 2. Réduction sur les attraits jusqu'à 40%: si la procédure est simple et si le choix d'attraits est vaste, ça va très bien fonctionner.  3. SÉPAQ à 50% + 1 nuit de camping: ils ne pourront pas répondre à la forte demande. Les parcs régionaux du Québec auraient dû faire partie de cette promotion. Je demeure convaincu qu'un crédit d'impôt pour tous les tourist...

Déconfinement en tourisme : suivons la Norvège et la France !

  Si tu gagnes ta vie en tourisme, où voudrais-tu être actuellement ? Surtout pas en Ontario qui déconfine peu; non plus  au Québec qui déconfine mal, mais certainement en Norvège ou en France qui savent s’y prendre comme le tableau ci-après  - que je vous ai préparé-  l’indique. C’est maintenant ou jamais pour sauver la saison touristique au Québec. D’ici au 24 juin, le Québec doit prendre exemple sur la France et la Norvège : pas de limitations de déplacement entre les régions.  Au Québec, on ouvre le tourisme, mais on dit actuellement aux voyageurs de ne pas changer de régions ! Et il faut ouvrir TOUTE L’INDUSTRIE  maintenant (sauf les événements) incluant les restaurants et les bars.  Avec toute la confusion actuelle pour notre industrie, produire enfin une campagne pub  coordonnée avec le fédéral: «  Nous sommes ouverts  et sécuritaires  avec crédits d’impôt comme incitatif pour les touristes  » !   RO...

Le tourisme n’est pas de la coiffure !

  M. Arruda,   comme c’est vous et votre équipe qui décidez des étapes du déconfinement, permettez-moi     un commentaire. Avec votre annonce de l’ouverture prochaine des salons de coiffure, des centres dentaires et même des commerces dans la zone « chaude » de Montréal alors que la très grande majorité des entreprises touristiques demeurent fermées, sans aucun calendrier pour leur déconfinement en ce 21 mai - contrairement à la majorité des pays occidentaux- , je me questionne en quoi   le risque sanitaire des PME touristiques des régions est plus élevé qu’un commerce sur le boulevard Saint-Laurent ? Mais surtout, savez-vous qu’en novembre, les pourvoiries, les producteurs en tourisme d'aventures, les campings et les marinas seront fermés alors que les salons de coiffure seront toujours ouverts ? Le tourisme des régions est hautement SAISONNIER contrairement à la majorité des autres secteurs économiques. Il   y a une fenêtre d’opération qui début...

Secteur Tourisme : survivre par les bulles, pas par les quarantaines

                                      Rayon de 100km autour de Montréal Étant donné que :         Le tourisme est le secteur de l’économie le plus durement touché par la pandémie.       Le tourisme d’agrément intra-Québec est très saisonnier. Avec le retour aux écoles fin août/début septembre, il diminue massivement. Nous ne sommes pas dans l’alimentation ou la construction.       Le Montréal métropolitain demeure problématique face à la pandémie contrairement à tout le reste du Québec et du Canada et fait peur aux régions plus éloignées du Québec, au Nouveau-Brunswick qui souhaite garder fermé ses frontières et  en Ontario tandis que les régions limitrophes (Laurentides, Lanaudière, etc.)  semblent plus facilement accepter «  le risque montréalais  ».       Si le tourisme n’est pas remis en marche po...

De quoi sera fait notre tourisme?

De quoi sera fait notre tourisme? Faire un exercice d’anticipation en tourisme dans le contexte actuel est risqué, car p ersonne ne contrôle les variables de la crise  (durée réelle de la vague, une seconde vague à venir?, profondeur de la crise économique, certificats d’immunité?, date d’arrivée des vaccins/médicaments), mais je me lance tout de même afin de contribuer humblement à une éventuelle sortie de crise. Plus le confinement, mais surtout l’absence de vaccins se poursuivent, plus les changements comportementaux dictés par la peur et/ou la prudence des touristes seront profonds et permanents, même longtemps après la fin de la pandémie. D’ailleurs, après la pandémie, ce sera probablement l’endémie. Donc,  une crainte de retour viral permanente sous une forme ou une autre . Le choc est certes brutal, inédit depuis le début du tourisme de masse arrivé juste après la seconde guerre mondiale. La ligne de croissance des voyageurs internationaux n’est pas brisée,  elle e...

L'accès aérien en région: le nécessaire étapisme

Ainsi le gouvernement du Québec et de multiples partenaires se penchent sur l’accessibilité aérienne au Québec avec le slogan « Découvrons notre Québec ». Plus de 173 M$ y seront consacrés. Un groupe de travail sera formé pour mener à bien cette démarche. Espérons que ce ne sera pas que des gens de Québec ou de Montréal. Et il faut savoir faire la différence entre un  Beech , un  Twin  et un  Dash 8 série 300 ; entre un touriste international qui paie son siège et un travailleur québécois dont le siège est payé par son employeur! Permettez-moi quelques conseils, ayant été l’un des rares, à titre de voyagiste, à avoir l’expérience du nolisement aérien régulier en tourisme sur l’intra-Québec (SÉPAQ et certains pourvoyeurs l’ont également); aussi à titre de conseiller touristique dans les régions du Québec depuis des années avec des solutions à l’accessibilité aérienne et enfin, à titre d’usager régulier de l’aérien en régions québécoises éloignées. Comme mon anci...

On doit mieux vendre le Québec aux Québécois

Avouez que le Québec est moins à la mode que Barcelone, la Patagonie ou la Croatie . Notre balance commerciale touristique est largement négative. Le total de l’argent qu’on sort du Québec en voyages est beaucoup plus élevé que l’argent provenant des visiteurs de l’extérieur en séjours au Québec.   L’Alliance s’attaque présentement à attirer plus de touristes de l’extérieur, mais on aurait tellement intérêt également à  mieux se vendre à nous-mêmes . Historiquement, chacune des 21 régions touristiques vend individuellement aux Québécois. Fort est de constater qu’avec les dizaines de millions investis dans Salut Bonjour!, AdWords ou sur Facebook ne parviennent pas à vraiment changer la perception des Québécois envers de courts séjours ou surtout, des vacances ici. On compare un 6 nuits en formule club à l’auberge du Lac Taureau avec une semaine au Super Extra Princess 6 étoiles + de Varadero. On se plaint de la météo et du risque de prendre des vacances ici, même l’...

Voyager au Québec: être riche ou patient !

Il faut être patient ou riche pour voyager au Québec sans automobile. Dans  son analyse comparative   du coût du billet d’avion, l’Union des municipalités du Québec nous apprenait jeudi dernier que le tarif pour le service de transport aérien régional est  55 % plus élevé au Québec qu’ailleurs au Canada . Pour les auteurs du rapport, la solution repose dans le fait de  stimuler la concurrence, de réduire le niveau de taxation et de réduire la pression financière qui pèse sur les gestionnaires d’installations aéroportuaires . Ce constat navrant s’inscrit en plus dans le contexte du cancre canadien: en 2015, une étude sur les coûts du transport aérien dans le monde plaçait le Canada  130e sur 138 pays . Une autre étude menée par Kiwi.com évalue le coût moyen des vols domestiques à 39$/km comparativement à 10$/km pour les États-Unis ( source  ici ). En cette fin du mois de mai, la dernière nouvelle de notre principal transporteur interurbain par aut...

Histoires racontées...

  L ’histoire racontée, le «storytelling» comme outil de mise en marché. Toutes les pubs efficaces que vous voyez à la télé ou sur Internet racontent une histoire.   Vous êtes un attrait touristique, un hôtel, un événement, une boutique, une ville ou une région.  J’espère que dans votre mise en marché, vous ne vendez pas un billet, une chambre ou la variété de vos produits, car si c’est le cas, vous perdez votre temps! Les consommateurs, dont les touristes, ne veulent pas se faire vendre un bien ou un service, ils veulent vivre des émotions à travers d’autres personnes. Et vous n’avez besoin que d’un peu d’imagination et de votre téléphone intelligent pour raconter une histoire qui fait réagir, fait vendre par le bouche à oreille, le marketing viral. Et c’est un bonus, si vous avez de vrais «personnages», des hommes et des femmes «typés» (on dit «character» en anglais) pour raconter une histoire avec pour fond de scène ce que vous avez à vendre. J’en connais dans le...