J’écris en
tourisme sporadiquement depuis 2007. Pour dénoncer des faits critiquables et
suggérer des pistes de solutions afin que le secteur du tourisme au Québec soit
performant, équitable et durable. J’ai perdu de multiples mandats à titre
de consultant de la part d’organisations que mes écrits ont offusqués. Je ne
m’en excuse pas. Et maintenant en 2020, à 61 ans, après 46 ans en tourisme, je
vais tout faire pour contribuer à ce que le tourisme fasse partie de la
solution face aux changements climatiques et non pas perpétue son emprunte
négative majeure. Tout ceux et celles qui voudrez poursuivre notre tourisme sur
les mêmes bases qu’avant COVID, me trouverez sur votre chemin. Nous - et
nos enfants- pouvons tous bien vivre d’un nouveau tourisme alors cessons
dès maintenant de vouloir toujours plus gros, plus grand, plus nombreux, plus
forts, plus loin. La solution est dans l’autrement. Le Québec peut
et doit penser son tourisme autrement.
Je ne suis
pas un « écolo » , je suis un opérateur en tourisme qui témoigne de
son vivant, à travers ses 80 000 km de routes parcourus au Québec par
année depuis 30 ans, de changements rapides parmi notre faune et notre
flore. Triste témoin par exemple de la baisse incroyable des mouches sur
nos pare-brises l’été, d’une baisse inhabituelle des caribous du troupeau de la
rivière Georges et des oiseaux de notre forêt boréale. On ne
peut laisser ce merdier aux autres générations et se complaire dans le déni, ne
pensez-vous pas ? (quoique moins de moustiques…😉)
Alors, après
mures réflexions covidiennes et devant les défis pour les entreprises, les
organisations et notre société dans son ensemble, je me lance dans
un blogue qui me permettra psychologiquement de me libérer de mes frustrations
et de mes fantasmes touristiques pour le Québec de demain.
Sous la
forme de pensées journalières, par de courts textes sur des sujets couvrant
l’actualité et avec un dossier de fonds deux fois par mois. J’espère de tout
cœur que vous m’accompagnerez par vos commentaires et vos critiques dans cette
belle aventure. Mon rêve est de créer une communauté dynamique de
gens du tourisme, agents de changement dans leur
milieu. M’accompagnerez-vous ?
En
terminant, j’écrivais ceci en juin 2007 dans TourismExpress :
« On
doit devenir des modèles au niveau de la gestion de l’eau, des déchets, des
matériaux, des sources d’énergie, de la protection des paysages, etc. Au
Québec, on est pour l’environnement mais dans le concret, on repassera. On
trouve charmants Stephen Guilbeault et Laurie Waridel mais on vote pour Harper
qui permet le saccage environnemental du nord de l’Alberta. Il faut donc qu’il
se fasse un changement d’attitude véritable car de nombreux touristes
américains et européens vont vite déchanter lors de leurs séjours ici… »
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