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Messages

Tourisme inexpérientiel au Québec

  L’Australie au début des années 2000 a été la 1 ère destination à miser sur un tourisme significatif, d’échanges avec les gens de la place, d’apprentissage… Les «  Down under  » estimaient, avec raison, qu’il y avait 40%, dans ces années-là, parmi les touristes de notre planète qui  étaient des «  experience seekers  » . Je traduisais alors par «  voyageurs » en opposition à un banal «  touriste »,  qui lui s’inscrit plus dans le tourisme de masse, le «  Sodome et  Gomorrhe » de notre industrie contemporaine. Aujourd’hui, il s’agit d’un courant de fonds de vouloir «  vivre » profondément ses voyages.   Or, en 2020, COVID-19 est là et met à mal non seulement des millions de travailleurs en tourisme et ses entreprises mais vient en plus dénaturer l’essence même du voyage expérientiel.   Je croyais que l’été 2020 serait une occasion en or pour les Québécois de découvrir nos magnifiques région...

Le tourisme n’est pas de la coiffure !

  M. Arruda,   comme c’est vous et votre équipe qui décidez des étapes du déconfinement, permettez-moi     un commentaire. Avec votre annonce de l’ouverture prochaine des salons de coiffure, des centres dentaires et même des commerces dans la zone « chaude » de Montréal alors que la très grande majorité des entreprises touristiques demeurent fermées, sans aucun calendrier pour leur déconfinement en ce 21 mai - contrairement à la majorité des pays occidentaux- , je me questionne en quoi   le risque sanitaire des PME touristiques des régions est plus élevé qu’un commerce sur le boulevard Saint-Laurent ? Mais surtout, savez-vous qu’en novembre, les pourvoiries, les producteurs en tourisme d'aventures, les campings et les marinas seront fermés alors que les salons de coiffure seront toujours ouverts ? Le tourisme des régions est hautement SAISONNIER contrairement à la majorité des autres secteurs économiques. Il   y a une fenêtre d’opération qui début...

Prophétie !

  Le 27 février 2017, dans un article ( voir ICI )   que je publiais dans TourismExpress, je faisais référence au risque d’une pandémie mondiale qui viendrait frapper la planète et le tourisme .   Comme je l’écrivais, les bouleversements sont sources de stress, de détresse et….d’opportunités pour qui sait les saisir. A partir de maintenant chers confrères et chères consœurs, vivez le changement avec de nouvelles lunettes et saisissez les occasions pour faire mieux et différent. Avec mon entreprise, Amishk Aventures Amérindiennes dans Lanaudière, c’est exactement là o ù j’en suis…Comment survivre et quoi faire ensuite de mieux. En attendant la vraie crise existentielle à venir qu’on va tous connaître : les changements climatiques.

« Régions bashing »

Le tourisme rassemble et rapproche les gens, il ne divise pas.   Alors rabrouons les allumeurs et allumeuses de faux conflits qu’ils soient de Montréal ou de nos régions.  Certains journalistes et chroniqueurs laissent entendre que les gens des régions haïssent et détestent Montréal. Rien de moins.   Et l'une d'entre elles incite même au boycottage des régions.    Si le secteur «  hors-contrôle » de COVID  ét ait actuellement Drummondville et bien ce serait Drummondville qu’une partie de la population des régions du Québec ne voudrait pas recevoir à court terme. Peut-on respecter cette crainte ?   Il n’y a rien de personnel contre Montréal….c’est un faux débat   et des préjugés que certaines personnes veulent entretenir.   Moi-même dans une région, je ne connais personne au Québec qui déteste Montréal…(sauf quelques nostalgiques des Nordiques) Ceci étant dit, une des solutions pour redémarrer le tourisme des régions en r...

Secteur Tourisme : survivre par les bulles, pas par les quarantaines

                                      Rayon de 100km autour de Montréal Étant donné que :         Le tourisme est le secteur de l’économie le plus durement touché par la pandémie.       Le tourisme d’agrément intra-Québec est très saisonnier. Avec le retour aux écoles fin août/début septembre, il diminue massivement. Nous ne sommes pas dans l’alimentation ou la construction.       Le Montréal métropolitain demeure problématique face à la pandémie contrairement à tout le reste du Québec et du Canada et fait peur aux régions plus éloignées du Québec, au Nouveau-Brunswick qui souhaite garder fermé ses frontières et  en Ontario tandis que les régions limitrophes (Laurentides, Lanaudière, etc.)  semblent plus facilement accepter «  le risque montréalais  ».       Si le tourisme n’est pas remis en marche po...

Jasons ensemble de tourisme !

J’écris en tourisme sporadiquement depuis 2007. Pour dénoncer des faits critiquables et suggérer des pistes de solutions afin que le secteur du tourisme au Québec soit performant, équitable et durable.  J’ai perdu de multiples mandats à titre de consultant de la part d’organisations que mes écrits ont offusqués. Je ne m’en excuse pas. Et maintenant en 2020, à 61 ans, après 46 ans en tourisme, je vais tout faire pour contribuer à ce que le tourisme fasse partie de la solution face aux changements climatiques et non pas perpétue son emprunte négative majeure. Tout ceux et celles qui voudrez poursuivre notre tourisme sur les mêmes bases qu’avant COVID, me trouverez sur votre chemin.  Nous - et nos enfants-  pouvons tous bien vivre d’un nouveau tourisme alors cessons dès maintenant de vouloir toujours plus gros, plus grand, plus nombreux, plus forts, plus loin.  La solution est dans l’autrement.  Le Québec peut et doit penser son tourisme autrement. Je ne suis pas...

De quoi sera fait le tourisme de demain? Facebook Live TourismExpress - 15 avril 2020

Frédéric Gonzalo s'entretenait avec Jean-Michel Perron hier, président, PAR Conseils. Dans la foulée de son  texte paru la semaine dernière  qui a  suscité beaucoup d’intérêts et de commentaires, il était question des prochaines étapes qu’on peut entrevoir dans la sortie de crise pour le tourisme au Québec. Un rendez-vous à voir et entendre! Pour visionner l'entrevue:

De quoi sera fait notre tourisme?

De quoi sera fait notre tourisme? Faire un exercice d’anticipation en tourisme dans le contexte actuel est risqué, car p ersonne ne contrôle les variables de la crise  (durée réelle de la vague, une seconde vague à venir?, profondeur de la crise économique, certificats d’immunité?, date d’arrivée des vaccins/médicaments), mais je me lance tout de même afin de contribuer humblement à une éventuelle sortie de crise. Plus le confinement, mais surtout l’absence de vaccins se poursuivent, plus les changements comportementaux dictés par la peur et/ou la prudence des touristes seront profonds et permanents, même longtemps après la fin de la pandémie. D’ailleurs, après la pandémie, ce sera probablement l’endémie. Donc,  une crainte de retour viral permanente sous une forme ou une autre . Le choc est certes brutal, inédit depuis le début du tourisme de masse arrivé juste après la seconde guerre mondiale. La ligne de croissance des voyageurs internationaux n’est pas brisée,  elle e...

Un éléphant dans la pièce: les changements climatiques

Pourquoi nous allons droit vers un mur… de changements climatiques. Constats et pistes de solutions en tourisme pour le Québec. Avec le défi des « ressources humaines », le RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE devrait être considéré comme prioritaire pour notre industrie. Nous aurions tous intérêt à écouter M. Hans Joachim Schellnhube, physicien allemand, fondateur du Potsdam-Institute for Climate Impact research, président du Conseil sur les changements globaux pour le gouvernement fédéral allemand et conseiller auprès de la Commission européenne. Son constat est aujourd’hui alarmant: malgré l’accord de Paris signé en décembre 2015 qui prévoyait de contenir d'ici à 2100 le réchauffement climatique « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et si possible de viser à « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C », la majorité des grands pollueurs ne corrigent pas le tir et nous risquons fort probablement de dépasser largement une hausse d...

L'accès aérien en région: le nécessaire étapisme

Ainsi le gouvernement du Québec et de multiples partenaires se penchent sur l’accessibilité aérienne au Québec avec le slogan « Découvrons notre Québec ». Plus de 173 M$ y seront consacrés. Un groupe de travail sera formé pour mener à bien cette démarche. Espérons que ce ne sera pas que des gens de Québec ou de Montréal. Et il faut savoir faire la différence entre un  Beech , un  Twin  et un  Dash 8 série 300 ; entre un touriste international qui paie son siège et un travailleur québécois dont le siège est payé par son employeur! Permettez-moi quelques conseils, ayant été l’un des rares, à titre de voyagiste, à avoir l’expérience du nolisement aérien régulier en tourisme sur l’intra-Québec (SÉPAQ et certains pourvoyeurs l’ont également); aussi à titre de conseiller touristique dans les régions du Québec depuis des années avec des solutions à l’accessibilité aérienne et enfin, à titre d’usager régulier de l’aérien en régions québécoises éloignées. Comme mon anci...