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Messages

Le bénévolat et le tourisme religieux : deux pans négligés de notre tourisme

Abbaye Saint-Benoit-du-Lac en Estrie  (source:  ATRSQ ) Dans le contexte de la rareté des ressources humaines, que ce soit à titre d’administrateur(rice)s d’organisations touristiques, de patrouilleur(se)s sur un sentier de motoneige ou de travailleur(se)s dans un événement touristique, le  «métier» de bénévole est le grand oublié du tourisme québécois . Avec une population vieillissante, nous devrions pourtant y regarder de plus près. Comme l’écrivait récemment un vétéran de notre tourisme,  Pierre-Paul Leduc , président du Conseil québécois du Loisir:  «En loisir, des milliers de personnes dédient leurs temps libres aux temps libres des autres   ! »  Idem en tourisme. Michel Couturier , un ancien du MTO (30 ans, dont directeur général marketing de 2005 à 2011) est le président bénévole des  Sanctuaires du Fleuve  et aujourd’hui partie prenante de l’ Association du tourisme religieux et spirituel du Québec  (ATRSQ), dont il est prés...

Arrivée d’OpenAI

  30 novembre 2022 : la journée où l’intelligence artificielle interpella sérieusement les métiers du tourisme OpenAI, le robot le plus avancé - accessible gratuitement à tous - va transformer le tourisme. Mon gendre français qui gère une boîte de conception de jeux vidéo à Bordeaux m’a initié à ce nouvel outil « révolutionnaire » qui va transformer nos façons de travailler et de voyager.  Certains prédisent même la fin de Google, d’autres la disparition de certains métiers. Je m’y suis inscrit le 3 décembre dernier et je fais partie du million d’utilisateurs enregistrés dès la 1re semaine.  C’est gratuit au départ, mais selon les blocs d’heures requis, différents forfaits sont offerts. Deux sections distinctes : le «  Playground   »  qui peut intégrer des applications personnalisées. Et il  y a le clavardage polyglotte  par le robot conversationnel - ChatGPT - très rapide et efficace (malgré des erreurs spécifiques telles qu’...

Chalets Lanaudière et InterContinental Montréal: les deux premières organisations certifiées Biosphère au Québec

  La responsable de la démarche « transition durable » à   Chalets Lanaudière ,   Linda Corbeil , a de quoi être fière «On se demandait comment implanter le développement durable, quoi mesurer, quelles actions à prioriser…. Nous avons compris maintenant comment y parvenir d’une manière réaliste.» La semaine dernière, l’entreprise en tourisme solidaire de Rawdon offrant 33 chalets locatifs, est devenue ainsi la   seconde entreprise certifiée au Québec par  Biosphère . Source: Chalets Lanaudière Source : Biosphere tourism Une démarche sérieuse Obtenir une certification crédible n’est pas fait pour toutes les entreprises (au départ : nombre d’heures de travail requis assez élevé) et sa nécessité peut dépendre de votre secteur d’activité en tourisme. L’essentiel est d’effectuer sa transition durable par soi-même ou accompagné par un.e professionnel.le. C’est l’utilité de l’outil récemment dévoilé du  parcours durable en 7 étapes  qui ex...

Afficher l’empreinte carbone des expériences touristiques

      Menu du restaurant  The Canteen  en Angleterre avec l’empreinte carbone de chacun des plats. Un Québécois génère en moyenne 9,9 tonnes de GES par année , deux fois plus qu’en Suède et beaucoup moins que la moyenne canadienne à 19,6 tonnes. On est pire qu’en Suède à cause de notre utilisation élevée de l’essence dans les transports, du volume impressionant de nos déchets et de notre usage de l’auto solo tandis que l’hydroélectricité pour nous chauffer et pour les productions industrielles, nous avantage grandement par rapport au reste du Canada. Dans un futur proche, nous aurons à assumer «   nos tonnes   » en visant la carboneutralité par la réduction et sans faire par automatisme de la compensation carbone qui est, par procuration, un droit de polluer pour plusieurs mais dont on ne pourra se passer — même en 2035 — tellement les énergies fossiles sont partout dans nos vies et que les nouvelles technologies/énergies renouvelables ne pourront ...

Tourisme durable québécois: sommes-nous performants dans notre transition ?

     Phare du Pot à l'Eau-de-Vie . Source : Société Duvetnor N otre obsession d’être dans l’action, stimulée par les millions de dollars actuels provenant de fonds publics, ne doit pas occulter la nécessité d’une approche par  résultats . Le port de Montréal affirme dans un c ommuniqué   publié la semaine dernière que pour ses croisières internationales,  Montréal est une destination responsable, car les navires peuvent se vidanger à  quai et se brancher électrique au lieu de polluer avec leur mazout lourd. Nous sommes ici dans l’action concrète en durabilité avec la mise en place d’équipements précis, à propos et mesurables dans leur déploiement. Dans une approche par résultat par contre, lorsqu’on sait que sur 45 navires à quai durant la saison 2022, 1 seul  navire et  pour 1 seule nuit s’est réellement branché électrique, nous sommes alors dans les résultats concrets et utiliser ainsi le terme responsable est pertinent pour l’a...

Une nouvelle taxe touristique « durable » pour les Îles dès 2023. Bon ou mauvais ?

  Ni l’un, ni l’autre. C’est mieux, c’est une excellente approche . Taxer à l’entrée (oups, pardon, on utilise le terme redevance , moins péjoratif) un 30$ pour chacun des 70 000 visiteurs  rapporterait 1,5$M annuellement  selon le maire Gaétan Richard dans une entrevue à La Presse (70K X 30$ = 2,1$M plutôt ??) pour créer un « Fonds de gestion durable du territoire  ». La moitié de ce fonds servirait à la gestion des matières résiduelles et à la création d’un parc régional, alors que l’autre moitié serait utilisée par la municipalité des Îles-de-la-Madeleine pour entretenir les sentiers pédestres, les plages et les stationnements. » Ce n’est pas la première destination à agir ainsi au Québec. Tremblant par bill privé en 1993 applique avec ses hôtels une redevance correspondant à 3,5 % sur la chambre et à 3 % du prix indiqué ou affiché des biens et services. Mais l’argent sert  essentiellement à animer ce centre de villégiature et soutenir des infrast...

Il n’y a pas que le tourisme durable qui est tendance !

                              L’hôtel-cité Mirror Lane en Arabie Saoudite                                Le prince tout-puissant souhaite voir Mirror Lane complété en 2030. Vue transversale de l’hôtel-cité. 1. NEOM, Arabie Saoudite Mirror Lane, hôtel-cité long de 170 km, haut de 488 m (Empire State : 381 m), un projet de 1000 milliards $US, constitue l’emblème du projet déjà enclenché de  Neom  en Arabie Saoudite. Il baigne dans l’écoblanchiment et a vu  son premier autochtone du désert assassiné  (M. Abdulrahim al-Huwaiti, en avril 2020) pour refus de s’exproprier. Mon Dieu qu’on se complique la vie avec les écueils dans nos projets de développement au Québec en gardant vivants les opposants. L’idée du prince tout-puissant est de  remp...