Entrevue que j'ai réalisée cette semaine à la radio de Radio-Canada, portant sur la redevance (taxe touristique) de la région au Québec, avec la cote d'amour la plus élevée, les Îles-de-la-Madeleine. Cette stratégie concerne en réalité toute destination touristique, voici quelques enjeux discutés:
🦈 Une taxe VOLONTAIRE en tourisme, ça ne fonctionne
pas. Les Ïles ont récolté 28 755$ en 2024 alors que l'objectif était 1$M. Tous
les sondages le disent: les touristes souffrent de dissonnance cognitive: 92%
disent que voyager durablement est important mais seulement 11% des voyageurs
québécois ont déjà payé pour une compensation carbone.... Cette contribution
doit être obligatoire.
🦀 Doit-on appliquer pour les visiteurs le principe
du pollueur/payeur ?
Comme tous ces mots sonnent négatifs, les Ïles
devraient parler de " contribution climatique" et de "tourisme
régénératif" puisque ce 30$ par personne servira à la gestion des déchets,
à la biodiversité et aux infras touristiques.... (leur Plan climat)
🏖 Je me suis tout de même permis un conseil pour
s'attaquer à "l'éléphant dans la pièce" aux Ïles: leur électricité
est générée par 6 gros moteurs diesel qui génèrEnt 128 000 tonnes de GES
annuellement, l'un des gros émetteurs au Québec. La contribution climatique de
30$ devrait servir également à payer pour du biocarburant ou de l'hydrogène
avec les mêmes 6 moteurs.
Jean-Michel Perron
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