Passer au contenu principal

2 + 2 + 2 en 2 minutes #5

 

2 inspirations – Bravo!

LA GRANDE SIMPLIFICATION : NOTRE HISTOIRE ET NOTRE AVENIR

Cette vidéo graphiquement bien léchée, de l’Américain Nat Hagensn’est ni partisane, ni moralisatrice, ni complotiste, ni « findumondiste ». Pour mieux comprendre tous les bouleversements à venir et notre pouvoir de choisir. 32 minutes de votre temps bien investies, basée sur les faits et la science de l’environnement et des énergies. BRAVO!

 

LE JOUR « H » EN SUÈDE : NE PAS AVOIR PEUR DU CHANGEMENT!

(avenue Kungsgatan, Stockholm)

Quand il faut, il faut! Les Suédois ont décidé, le 3 septembre 1967, de changer le côté de circulation automobile. H pour "Högertrafik", mot suédois voulant dire « circulation à droite ». Le lien avec le tourisme? Il faudra changer drastiquement certaines façons de faire, tôt ou tard; au début il y aura des heurts, mais après, ça se normalisera… L’essentiel, c’est d’avoir une volonté collective d’aller ensemble dans la même direction! BRAVO!

 

2 mauvaises pratiques – Booh!

DE VENISE À ANTICOSTI 

(Photo : Bloomberg/Getty Images)

Nous allons savoir, d’ici quelques jours, si Venise sera mise par l’UNESCO sur la liste des sites du patrimoine mondial en danger, au risque de perdre sa reconnaissance, et si Anticosti entrera, elle, dans cette prestigieuse liste des destinations faisant partie du patrimoine mondial, comme le sont le Vieux-Québec et le parc national de Miguasha, en Gaspésie. Car Venise vient tout juste de franchir la mince ligne rouge : il y a maintenant plus de lits touristiques et de maisons locatives (49 693) que de résidents permanents (49 304). Ce n’est pas la nouvelle taxe d’entrée de 5 euros en 2024 – réservée aux excursionnistes – qui va changer quoi que ce soit... BOOH! (et « Hourra! » pour l’annonce à venir sur Anticosti)

 

POIRES D’ARGENTINE EMBALLÉES EN THAÏLANDE ET VENDUES AUX É.-U.

(merci Oleg Nesterenko pour cette info)

Bel exemple de l’importance d’acheter local avec des produits locaux. L’empreinte carbone du transport de tous les biens achetés par nos entreprises touristiques – de surcroit en plastique – est élevée. « Acheter, c’est changer le monde » comme l’est « Manger, c’est voter ». Oui, je sais, les produits ne sont pas toujours disponibles ici, facilement trouvables ou à prix abordable, mais le coût de la « prime verte » sur certains produits sera accepté de plus en plus par vos clients, conscients de faire des achats responsables. BOOH!

 

2 bonnes pratiques – Hourra!

D’AUTRES EXEMPLES DE TOURISME EN FORÊT

Le tourisme d’aventures et de plein air, les pourvoyeurs et les expériences autochtones occupent déjà notre vaste territoire naturel. Mais de plus en plus – et ce ne sont que les premiers balbutiements – on se rend compte de tout le potentiel de nos forêts pour développer de nouvelles expériences touristiques qui s’inscrivent dans la santé durable.

Quelques exemples :

  • Élyse Lauzon en bains de forêt – shinrin yoku – à l’île aux Lièvres, entre Saint-Siméon et Rivière-du-Loup (photo)
  • L’expédition mycomigrateur du restaurant Côte Est, dans le Bas-Saint-Laurent
  • Yan Perreault et son frère du Jardin des Noix, dans Lanaudière, innovent constamment avec leurs formations et leurs expéditions des forestibles.

HOURRA!

 

SENTIERS ADAPTÉS AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

(photo Université de Sherbrooke)

Développer une expertise locale pour la partager à tous est la seule voie rapide et financièrement performante pour parvenir à réussir notre transition durable collective. HOURRA! Living Lab Laurentides. Un des premiers exemples à succès d’une mesure concrète et transversale de l’adaptation aux CC appliquée au tourisme québécois. Voyez la vidéo du projet pilote, dont Maurice Couture fut à l’origine du projet, ce qui permet maintenant d’offrir des formations à toutes les organisations intéressées. (cliquez ICI pour les détails)

« Pour pouvoir continuer de profiter des forêts des Laurentides, on a intérêt à rendre les réseaux existants plus résilients et mieux adaptés aux changements climatiques », indique Caroline Asselin, l’actuelle directrice.

 

Jean-Michel Perron

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Comment éviter l’écoblanchiment et respecter la nouvelle loi canadienne ?

  Source photo: Radio-Canada Chronique réalisée suite à des entrevues avec : Merci Julien O. Beaulieu, chercheur avec le CQDE Merci Julien Galtier, Masse Critique Merci Marc Paquin, Planetair Enfin, comme en Europe  depuis janvier 2024; en  France, depuis janvier 2023 et en Californie  depuis le  1er janvier dernier, inspirée d’ailleurs par la réglementation française -  les entreprises qui surévaluent ou mentent, consciemment ou inconsciemment sur leur respect de l’environnement  ne peuvent plus légalement le faire au Canada depuis juin 2024.  Excellente nouvelle pour les clients/visiteurs et pour les entreprises qui agissent réellement pour la Planète !  Mais qu’est-ce qui constitue de l’écoblanchiment et en quoi la nouvelle loi risque-t-elle de vous impacter ? Voilà les questions que vous devriez considérer dès maintenant. Définition écoblanchiment : On parle d’écoblanchiment lorsqu’un acteur partage une information environnementale fau...

Tourisme au Québec : déni face à l’urgence climatique PARTIE II : Le déni expliqué par le facteur humain

  En première partie, dans une autre chronique , j’avais fait le constat de la faible performance de la destination " Québec" en durabilité. Aujourd’hui, comment expliquer qu’on n’agit pas en conséquence, sachant l’urgence ? Mes recherches pointent vers  L'INERTIE SYSTÉMIQUE comme le frein majeur à la transformation   de  notre industrie touristique québécoise. Cette inertie, elle-même provoquée par des biais psychologiques de personnes en poste d'autorité, semble expliquer qu'ailleurs sur la planète des destinations comparables (Finlande, Nouvelle-Zélande...) agissent, elles, avec brio, comme le commande l'urgence climatique, tout en assurant la croissance responsable de leurs entreprises. On comprend que les gaz à effet de serre (GES) et leurs corollaires, le réchauffement climatique, la pollution, la dilapidation des ressources qui ne sont pas illimitées et les risques de pandémie représentent des menaces existentielles qui ne connaissent pas de frontières...

L’avenir du tourisme international selon Deloitte/Google. Et les enjeux qui viendront bouleverser ce scénario optimiste.

  Une excellente recherche anticipative vient d’être produite. Le volume des touristes internationaux, poussé par l’après-guerre avec la montée d’une vaste classe moyenne occidentale et les vols longues distances, sont passés de 25 millions en 1950 à 1,454 milliard en 2019 . Cette année, nous aurons après la chute pandémique, rejoint à nouveau ce volume de 2019 (à 96%) et selon Google/Deloitte, nous atteindrons 2,4 milliards en 2040.  À l’analyse de milliards de requêtes sur Google dans 230 pays, de consultations de dizaines d’experts et de statistiques officielles depuis 50 ans, voici les constats actuels et les principales « prédictions » de Deloitte/Google, produite le 1 novembre dernier, dans leur rapport Vision 2040 (hyperlien à la fin) avec mes commentaires et les enjeux majeurs sous-estimés, à mon avis. 1. J’ai apprécié la section des facteurs positifs et négatifs   - pages 30-31-32 - qui vont impacter les entreprises touristiques d’ici 2040. Que fait-on pour s...