Nous avons la chance de pouvoir compter sur des sommes
appréciables dédiées à notre transition durable autant de la part du
gouvernement du Canada (DEC) que du Québec via ses programmes en tourisme tel
que Destination durable et action concertée (10M$) géré par le FAQDD ou les
fonds gérés par MTLab.
Mais le modèle de procéder uniquement par « appel
de projets » comporte le risque de passer à côté d’actions nécessaires
pour l’ensemble de nos entreprises et de nos destinations. Trois exemples ?
·
Une application simple et gratuite permettant à chacune de nos entreprises de se
faire un autodiagnostic de son empreinte carbone et ainsi suivre sa
progression (la décarbonisation étant la priorité des priorités) dans les
prochaines années.
·
Un calculateur de la capacité de support des
milieux (autant en milieu naturel
qu’urbain). Pour la qualité de l’expérience client, pour le respect des
résidents et de la biodiversité. Cet enjeu majeur que je traiterai sous peu plus en détail sera dans l’agenda
futur-proche de multiples entreprises et destinations.
·
Une certification nationale québécoise en
TD, reconnue par l’organisme GSTC qui « certifie » les
certifications en TD crédibles de la planète.
Les voyageurs ne se retrouvent pas actuellement dans les multiples
bonnes et moins bonnes certifications /labels du tourisme durable. Nous sommes
dans le paradis de l’écoblanchiment et
les PMEs réellement durables sont ainsi pénalisées. Ayons un tronc commun pour
nos entreprises avec de bonnes pratiques tout en reconnaissant officiellement les
certifications sérieuses que les entreprises souhaitent en plus utiliser telle
que Biosphère. C’est le modèle du tourisme finlandais depuis 2 ans et ça
fonctionne.
Par ailleurs, pour ces programmes d’appels à projets, les fonds publics ainsi accordés devraient l’être sous deux conditions minimales :
1. Un accès ouvert à travers le Québec aux solutions développées grâce aux subventions reçues par des destinations ou des OBNL en évitant de subventionner des doublons
2. Un remboursement de la subvention par les PMEs à but lucratif qui auront développé des solutions/services rentables grâce à une contribution de l’état.
Soyons performants et imputables individuellement/collectivement du support de l’état.
Jean-Michel Perron
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