En août 2012 à la Baie-James, j’avais organisé avec l’association crie COTA une expédition en zodiac (personne à bord n’y avait été auparavant!) jusqu’à South Twin Island. Dès notre arrivée, j’avais pris ce cliché du premier ours blanc observé. Nous avons vu 7 ours en 90 minutes dont le curieux que voici qui après s’être levé debout sur l’île pour mieux sentir, a nagé rapidement vers notre navire, bien fragilisé ayant le moteur arrêté….
En 2012, je n’aurais jamais cru que j’écrirais en 2020, le texte suivant :
L’ours blancs s’inscrit dorénavant parmi ces milliers d’espèces
animales et végétales qui disparaissent rapidement de notre planète. Le tout causé
directement par les changements climatiques - tout comme COVID-19 d’ailleurs - selon une étude publiée cette semaine. En 2100,
fort probablement, ces animaux uniques, capables de nager des semaines sans
toucher terre en se guidant par les étoiles et de sentir à 30km de distance,
auront disparus ou dans les zoos uniquement avec de l'air climatisé. Voyez aussi le déclin des abeilles par les
pesticides, voyez les invasions de dimension« bibliques » de criquets actuellement en Afrique….On a
jamais connu un été aussi chaud et ça s’en va tellement dans cette direction - celle de
chaleurs intenses - que pour plusieurs
endroits sur la planète, les températures estivales ne permettront pas aux
humains de simplement vivre….Pas dans 100 ans, bientôt !
Après l’arrivée des vaccins/médicaments COVID-19, il y aura
une crise de la dette publique et possiblement économique et ensuite la crise climatique qui viendra
bouleverser en profondeur nos habitudes de vie et même mettre en péril la
survie même de l’espèce humaine. Il y a donc
urgence dans la cabane de changer de cap ! A voir NOS COMPORTEMENTS actuels cet été où
la priorité est le retour à nos bonnes vieilles habitudes de consommation, de
comportement et de loisirs, je présume qu’on s’imagine que renier la réalité va
apporter par magie la solution à notre défi planétaire du réchauffement
climatique. Alors que plusieurs pays (France,
Hollande, Costa Rica, entre autres) modifient actuellement leurs priorités
sociales, environnementales et économiques, c’est le calme plat au Québec. Heureusement
le projet de Loi C- 61 du gouvernement du Québec pour assurer la relance est
reporté à l’automne. Car il nous faut un
projet de société qui vienne sérieusement transformer nos façons de consommer, de
travailler, de se transporter, de vivre ensemble et de respecter nos environnements
naturels et bâtis.
Sous peu, je vous reviens avec des constats et des solutions
pour que le tourisme au Québec contribue au changement. Nous devons en tourisme devenir nous-mêmes
des vecteurs du changement. Commençons par dire non à un retour à la normale. J’espère que nous serons des milliers…
Jean-Michel Perron
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