Que ce soit pour votre entreprise,
votre ville ou pour le Québec, mieux se vendre exige au départ
de répondre aux besoins et aux attentes de vos clients potentiels, après, bien
entendu, vous être assuré de faire vivre à vos clients actuels une expérience
tellement satisfaisante que ceux-ci vont provoquer un marketing
viral positif pour vous!
La semaine dernière, je mentionnais certains produits touristiques innovants. Que nous devions réinventer notre manière de se gouverner en tourisme, dans le développement de produits et par une mise en marché hors-norme...
Les voyageurs choisissent en priorité
une destination afin de vivre une nouvelle expérience, d’essayer quelque chose
de nouveau et ensuite tiennent compte du prix et de l’accessibilité aérienne,
ce sur quoi je livrais l’autre jour une suggestion qui «miraculeusement» commence à se
concrétiser par l’arrivée de WesJet, annoncée la semaine dernière,
sur Québec et Boston de YUL. Il s’agit d’une grande avancée
dans la bonne direction pour rendre le Québec plus accessible…
On a tous des compétiteurs. Le Québec
doit au départ attirer l’attention de touristes internationaux comme
le font des centaines d’autres destinations. Après avoir identifié nos expériences
vedettes, celles qui décoiffent, par marché (ex.: États-Unis = les
festivals & gastronomie montréalaise/Québec ville fortifiée européenne
francophone), on se doit d’innover dans notre mise en marché. Tous
les gourous du marketing touristique parlent (et avec raison) de la nécessité
du mix-marketing avec ses 7Ps : Produit, Place, Prix,
Promotion, People, Processus, Preuve physique. Mais au-delà des mots, comment
le Québec pourrait-il innover pour rejoindre les touristes potentiels?
Allons plus loin que les nécessaires
campagnes de positionnement Web/médias sociaux, magazines, salons trade, etc.
comme le font tout le monde en personnalisant, par marché cible, du
storytelling authentiquement québécois et latin-passionné via, à titre
d’exemples, les actions suivantes :
1. Une campagne
humoristique US multicanal qui défie les anti-Trump (essentiellement les urbains, nos marchés
prioritaires aux USA) de ne pas demander un statut de réfugié tellement
ils vont aimer le « mur passoire » du Vieux-Québec, la présence
gastronomique et culturelle de dizaines d’ethnies différentes à Montréal qui
accueille plein de nouveaux immigrants, le réseau de nos parcs nationaux symbole
de notre préoccupation environnementale et du réchauffement climatique, etc.
bref l’antithèse des Trumperies;
2. Ententes promotionnelles récurrentes du
Québec sur les planchers des 15 000 magasins contrôlés
par Alain Bouchard de Couche-Tard dans le monde dont principalement au
Québec, au Canada et aux États-Unis (aussi au Mexique et en Europe). Ce
sont nos marchés prioritaires!
3. S’inspirant du Cercle des ambassadeurs
de l’OTQ, créer via
l’Alliance de l’Industrie Touristique du Québec avec chacune des ATRs un programme
de parrainages individuels qui incite et supporte par des outils
promos simples tous les Québécois à inviter sur sa page Facebook, son compte
Instagram, son site Web de PME, des voyageurs provenant du hors-Québec, le tout
appuyer par une reconnaissance et une promo…
4. Se servir de la visibilité des
milliers de camions québécois qui circulent tous les jours aux
États-Unis et au Canada pour faire la promotion visuelle du Québec. Commençons
par un projet-pilote avec la compagnie Groupe Robert qui
a toujours été à l’avant-garde dans son secteur. Imaginez, en storytelling
punch, le Château Frontenac, le fjord du Saguenay, un troupeau de caribous ou
une image de fête à la Montréal circulant sur les routes
de New York, Chicago, Californie…
Pourquoi pas? Osons.
Jean-Michel Perron dans TourismExpress
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