Après avoir réalisé les constats de la situation actuelle en tourisme et dans la société, pris acte des nouvelles tendances, rappelé l’urgence climatique et suggéré 6 orientations en tourisme pour le Québec: on fait quoi maintenant? On commence par quoi?
Voici donc quelques suggestions inspirées des meilleures idées d’ici et
d’ailleurs. Si nous ne nous prenons pas en main nous-mêmes dès maintenant et
tous ensemble, malgré nos disparités de points de vue et des réalités fort
différentes, je vous prédis que nous subirons les changements au lieu de les
rêver.
LA VIDÉO 13
minutes
TABLE DES MATIÈRES
12 ACTIONS
Action # 1:
Communiquer entre nous
Action # 2: Création immédiate d’un OBNL indépendant politiquement
Action # 3: Soutenir individuellement le Pacte pour la transition
Action # 4: Réaliser un «Plan Vert en tourisme»
Action # 5: Maintenir une capacité minimale en tourisme
Action # 6: Exiger minimalement la libre circulation entre les provinces
canadiennes
Action # 7: Le marketing intra-Québec
Action # 8: Planifier des campagnes éclairs
Action # 9: Soutenir tous ensemble la coopérative aérienne TREQ
Action # 10: Protéger et encourager le respect de notre culture française
Action # 11: Un chantier des technologies
Action # 12: Les nations autochtones
12 ACTIONS
Action # 1:
Communiquer entre nous. Nous sommes près de 35 000 PME
et de multiples organisations et intervenants gouvernementaux en tourisme.
Peut-on s’entendre sur les constats appuyés par la science, sur les faits et
les objectifs à se donner (participer activement à sauver la planète étant le
principal)? Il faut que l’Alliance, les ATR/ATS auprès de leurs membres et
Tourisme Québec diffusent des données sur l’enjeu incontournable d’un
développement durable devenu prioritaire. Un sommet sur le Nouveau
tourisme (en mode virtuel - base d’un Plan vert en tourisme) devrait
s’organiser dans les 6 prochains mois en collaboration avec le Pacte pour la transition afin de rallier un maximum
d’acteurs du tourisme et envoyer un signal clair que la priorité vient de
changer.
Action # 2:
Création immédiate d’un OBNL indépendant politiquement et militant dédié
au Tourisme durable québécois regroupant des individus, des
PME et des organismes convaincus de l’urgence d’agir, proposant de nouvelles
pratiques en tourisme, des solutions concrètes & constructives et en
faisant les pressions nécessaires auprès de nos décideurs, mais aussi de nos entreprises
et de nos gouvernements, afin que ça bouge réellement; pas dans 10 ans,
maintenant... Il y a et il y aura de la résistance de la part de nos
gouvernements, de nos organisations, de nombreux individus, basée sur la peur
du changement, la méconnaissance, les intérêts pécuniaires et la désinformation
comme on la subit depuis longtemps. Relatif à ce dernier point, lisez cet article récent de la BBC sur le
parallèle entre les tentatives des compagnies de tabac à consciemment agir pour
convaincre que le tabac ne provoquait pas le cancer et les pétrolières à
sciemment faire douter les gens que l’Humain causait le réchauffement
climatique accéléré!
Bref, naïfs, rêveurs et utopistes qui pensez que le
tourisme doit participer au bien commun, à l’avenir de nos enfants et
de nos communautés, à la protection de la biodiversité, à une plus grande
équité sociale, dont avec les Premières Nations: soyez les bienvenus! Ceux
et celles intéressés à m’aider à constituer un tel organisme, à en être membre
fondateur, à agir, contactez-moi ici
par courriel, sur mon blogue. Un jour, nous serons des milliers… comme le
chante prophétiquement Sébastien Lacombe…
Action # 3:
Soutenir individuellement (signer l’appui ICI) le Pacte pour la
transition en y intégrant nos actions et nos objectifs touristiques et s’assurer
que nos actions & objectifs s’arriment également aux politiques à
venir du Québec et du Canada si elles nous mènent réellement vers le
changement durable dans l’urgence de la situation.
Action #4:
Réaliser un «Plan Vert en tourisme» (éléments suggérés
à présenter lors d’un Sommet sur le Nouveau tourisme)
A - DÉFINIR ET S’ENTENDRE
COMME «INDUSTRIE» SUR LES OBJECTIFS SUIVANTS:
- S’aligner sur les accords de
Paris (maximum +2c en 2100) et une éventuelle loi québécoise
sur le climat avec ses objectifs 2030, 2040 et 2050. Pour le Québec, cela
signifie une réduction de 37,5% des GES en 2030, par rapport au niveau de
1990. D’ici 2030, le gouvernement veut également réduire de 40% la
consommation de produits pétroliers.
- Industrie touristique
québécoise: viser à être «carbone neutre» en 2050 maximum.
- Actualisation de la loi de
2006 sur le développement durable et ses 16 principes. Ou son
retrait. Si mise à jour, application systématique par notre secteur.
- Nouvelles mesures de
performance produites par Tourisme Québec, dont spécifiquement en
développement durable, par un nouveau tableau de bord du tourisme québécois
qui intégrerait la comptabilité sociale et environnementale.
- Demander à l’Organisation
mondiale du tourisme de ne plus classer les destinations touristiques par
le nombre de touristes internationaux.
- Performance du Québec en
tourisme. Nouveaux indicateurs à mettre en place dont:
- Évolution vers l’atteinte
des objectifs du Plan vert en tourisme
- Dépenses par touriste et
non pas nombre de visiteurs
- Touristes québécois: 187$
(2,5 jours) actuellement à 262$ (3,5 jrs) en 2025
- Touristes des autres provinces
canadiennes: 353$ (3,1 jours) à 455$ en 2025
- Touristes américains: 798$
(4,2 jours) à 988$ (5,2jrs) en 2025
- Touristes d’autres pays:
1242$ (12,3 jours) à 1312$ (13jrs) ne 2025
- Nombre d’entreprises
certifiées au programme tourisme durable des Nations Unies (si
ce programme après analyse se révèle vraiment pertinent et
applicable) GSTC combiné à un nouveau
programme québécois «à la
finlandaise»…
- Réduction réelle des GES
du tourisme en fonction des objectifs 2030, 2040 et 2050
- Évolution de
l’approvisionnement et des achats locaux (aliments/équipements/matériaux)
fabriqués au Québec
- Croissance du transport
collectif touristique versus transport individuel
- Usage de véhicules
électriques des touristes et des PMEs touristiques (auto, autocar,
minibus, motoneige, quad, bateau)
- Lutter contre le surtourisme
et ses effets négatifs sur l’environnement et les résidents;
- Nous faisons nôtre le
principe du «pollueur/payeur» avec tout ce que cela implique;
- Nous priorisons en toute
pratique touristique l’utilisation de l’électricité et
autres énergies vertes avec des objectifs précis à définir par secteurs
d’activités et par entreprise;
- Création d’un nouveau
programme de financement gouvernemental (Québec/Ottawa) portant
sur le soutien aux actions du Plan Vert en tourisme du Québec, arrimé avec
le nouveau «Fonds d’électrification et de changements climatiques» qui
remplacera sous peu l’actuel Fonds Vert québécois;
- Les programmes de soutien
financier en général de la part des gouvernements comportent dorénavant
des critères d’écocondionnalité (conditionnels au respect
d’exigences environnementales précises);
- Supporter et participer avec
les autres intervenants (dont les Premières Nations et considérer que 90%
du sud du Québec est constitué de tenures privées) et exploitants à la
mise en place d’un plan d’action durable pour l’aménagement du
territoire avec une vision forte et cohérente;
- Décroître le nombre de
visiteurs internationaux arrivant par avion versus
2019 et compensation environnementale obligatoire pour ceux et celles
arrivant par avion;
- Préserver la biodiversité,
les habitats et les paysages naturels & urbains, en appuyant une Charte
du Paysage Québécois, en luttant notamment contre l’usage des pesticides
et des produits chimiques, et en travaillant sur le changement des
pratiques alimentaires néfastes à l’environnement.
B - DÉFINIR ET S’ENTENDRE
COMME «INDUSTRIE» SUR LES ACTIONS SPÉCIFIQUES SUIVANTES EN
CONVOQUANT VIRTUELLEMENT UN SOMMET DU TOURISME DURABLE QUÉBÉCOIS:
- Réaliser un bilan des
émissions de gaz à effet de serre du tourisme québécois afin de dégager
ensuite la vitesse de la transformation requise en fonction de l’objectif
«carbone neutre 2050». Nous ne pouvons que simplement adhérer aux
intentions «vertes» de Québec et d’Ottawa, surtout si d’avance on sait que
nos gouvernements risquent de manquer leur cible, comme on l’apprenait en
fin de semaine dans cet article de
La Presse.
Faisons notre propre bilan et réalisons notre plan d’action en souhaitant
que l’ensemble de la société québécoise participe aux objectifs
recommandés par les scientifiques. Ce bilan pourrait se décliner dans
chacun de nos secteurs:
- Hébergement
- Restauration
- Attraits
- Activités
- Transport
- Événements
- Services
- Mise en place d’une boussole
environnementale pour chacune des PMEs qui permettra, sous forme
d’une application Web, de mesurer l’empreinte carbone de l’entreprise et
suggérera des changements mesurables
- Nouveaux rôles d’employés
d’ATR:
créer des postes locaux d’agents/conseillers aux entreprises, aux
organisations et aux communautés permettant d’atteindre les objectifs
individuels et nationaux du Plan Vert en tourisme. Formations exhaustives
à planifier pour ces nouveaux postes de «gardien(ne)s du tourisme
durable» - GTD
- Rénovation de nos lieux de
travail, de nos bâtiments et nouveaux équipements en rendant obligatoire
la rénovation énergétique des hébergements touristiques
et des sites d’attraits et d’activités avec plus d’énergies
renouvelables. Ces sources d’énergie sont issues du mouvement de l’eau
(force hydraulique, marées, courants), de l’air (éolien), du soleil (pour
produire de la chaleur ou de l’électricité avec des panneaux solaires), de
la terre (géothermie) et des plantes ou des sous-produits animaux
(biomasse pour la création de divers biocombustibles)
- Réduction de l’éclairage de
nuit
- Incorporer des critères de
durabilité dans la classification des lieux d’hébergement
- Certification «Tourisme
durable Québec» sur le modèle
finlandais en 7 étapes, mais en prenant bien soin de prioriser une
certification reconnue internationalement si elle se développe, tout en
s’arrimant avec le Programme de développement durable à l’horizon
2030 de l’Organisation mondiale du
tourisme. Il faudra trouver une certification fiable parmi toutes celles
déjà existantes. Le Global
Sustainable Tourism Council (GSTC), une organisation créée, entre
autres, par l’ONU, les accrédite et s’assure qu’elles répondent aux critères qu’elle a
prédéterminés avec des experts du milieu. Seules 4 entreprises de
certification existent et elles sont étrangères: Bureau Veritas, Control
Union, United Certification Systems Limited, Vireo Srl. Suggestion: donner
le mandat à la CITQ de le faire pour le Québec
- Donner le mandat à la Chaire
de tourisme de l’UQAM et son réseau de veille ou toute autre institution
universitaire de produire une veille stratégique sur les
meilleures pratiques en tourisme durable en lien avec nos
nouveaux objectifs
- Croisières
internationales (les plus grands pollueurs en tourisme): quelques centaines de
millions de dollars de fonds publics ont été investis déjà en
infrastructures au Québec. Nouvelles règles du jeu suggérées:
- Aucun autre investissement
majeur de l’État dans ce secteur
- Rendre obligatoire
l’électricité à quai pour les navires, dans tous les ports, en 2023 au
plus tard
- Tout comme pour l’aérien
international, exiger la compensation de GES pour tout passager sur notre
territoire
- Développer des croisières
Saint-Laurent au départ de Montréal 9 mois/an par une entreprise d’ici,
sur le modèle norvégien avec navires de nouvelles technologies
- Notre premier ministre a
raison de miser sur notre hydroélectricité pour l’avenir
du Québec. Nous devrions également, pour atteindre nos cibles de réduction
des gaz à effet de serre, transformer trois secteurs précis en tourisme
dans cette direction:
- Pour les circuits en
automobile, fort populaires auprès des clientèles internationales (le
classique étant
Montréal-Mauricie-Lac-St-Jean—Saguenay-Charlevoix-Québec), supporter la
mise en place d’une ou de plusieurs entreprises de location de
véhicules électriques et s’assurer d’un réseau de bornes à
chargement rapide.
- Pour les autocars
et les minibus touristiques, adopter les véhicules électriques qui se
développent actuellement.
- Poursuivre le développement de la motoneige électrique en implantant un réseau de bornes/remplacement des batteries en conséquence.
- Autobus fabriqué au Québec
- Un autre secteur
d’intervention, afin de minimiser nos impacts environnementaux, consiste à
abandonner dans la construction, lorsque possible, l’acier et le béton afin
de privilégier le bois, très écologique, sécuritaire et
durable, contrairement à l’acier et au béton, de très grands pollueurs
lors de leur transformation. On peut aujourd’hui construire un hôtel de 20
étages en bois. Avec le tourisme, l’électricité et le bois de nos forêts
représentent l’avenir durable du Québec des régions.
- Bannir partout en tourisme
l’utilisation du plastique à usage unique dès 2021.
- Avec une application Web
reconnue et Internet dans toutes les régions, favoriser les déplacements
touristiques par l’économie du partage des véhicules
privés.
- En milieu urbain, pour les
employés du tourisme et les visiteurs, encourager les déplacements
à vélo ou à pied.
- Soutenir la mise en
place d’un lien rapide (train) entre Québec, Montréal et Gatineau/Ottawa.
- Contrôler et optimiser la
consommation en énergies et en biens de la part des employés et des
clientèles.
- Alimentation: moins de viande en
encourageant la production, la transformation et la consommation de
protéines végétales dans nos restaurants, surtout l’agriculture
biologique, qui est un outil d’action pour la protection de
l’environnement, pour son développement rural et pour la promotion de la
santé publique; diminution du gaspillage alimentaire; mettre en place un
étiquetage obligatoire permettant de connaître l’empreinte climat et
l’empreinte chimique des aliments (et OGM); miser sur une agriculture de
proximité.
- Participer à une
économie circulaire en tourisme. L’économie circulaire s’inspire
de la nature, où le «déchet» de l’un devient une matière pour l’autre dans
un cycle quasi infini où «rien ne se perd, rien ne se crée: tout se
transforme». On cherche à réduire l’empreinte écologique à toutes les
étapes de production d’un bien ou d’un service durant tout son cycle de
vie: de l’extraction des matières premières et de l’énergie nécessaire à
chacun des stades de transformation et de transport, jusqu’au terme de
leur vie utile.
- Protection des milieux
naturels.
Accélérer le développement du réseau d’aires protégées privées et publiques;
développer les infrastructures naturelles en milieux urbains; financer les
pratiques agroenvironnementales, de foresterie durable et de verdissement
urbain; établir une politique nationale de protection des forêts, des
arbres et des sols forestiers, favorisant les meilleures pratiques
sylvicoles et permettant de contribuer à l’atteinte des objectifs globaux
de réduction de GES.
- Rendre obligatoire l’annonce
des émissions de carbone pour l’ensemble des activités
touristiques.
Tremblant
Action #5:
Dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, maintenir une
capacité minimale en tourisme par la prolongation et la bonification
(taxes municipales) des programmes de soutien financier aux entreprises
touristiques jusqu’en 2021, car les risques sont multiples de faire perdurer la
crise actuelle par:
- Le départ définitif
d’employés compétents, anticipant ainsi une rareté lors de la reprise du
tourisme
- La fermeture/faillite de
PMEs dont l’actionnariat deviendra étranger avec uniquement des objectifs
de rendement aux actionnaires
Action #6:
Dans le contexte de la crise sanitaire qui perdure en 2021,
Tourisme Québec et l’Alliance s’activent à exiger minimalement la libre
circulation entre les provinces canadiennes tout en supportant l’uniformisation/la
standardisation/la reconnaissance internationale des mesures sanitaires dans
les lieux touristiques à court terme, et ensuite les mesures qui deviendront
permanentes dans le souci de ne pas créer une charge financière trop lourde
pour les entreprises, tout en préservant la santé des visiteurs.
Action #7:
Afin d’épargner des millions de dollars en publicité intra-Québec et
provoquer chez les Québécois un engouement pour les voyages au Québec qui dure
bien au-delà de la crise actuelle, le marketing intra-Québec se fait
par l’Alliance de l’industrie touristique du Québec avec des campagnes
nationales faisant ressortir la vivacité de nos villes et l’exotisme de nos
régions. Le tout conjugué avec une mise en marché (dont la forfaitisation par
les agences et les lieux d’hébergement) complète et la création d’un panier
bleu touristique dynamique.
Action #8:
Planifier dès maintenant des campagnes éclairs – 48 heures d’avis - et
opportunistes (forfaits accessibles, sécurité sanitaire, grande nature,
Montréal/Québec des villes animées, sécuritaires sanitairement et physiquement) dès
l’ouverture des frontières pour nos marchés naturels: États-Unis / France. Il
faut vendre aux Américains le «calme canadien» et «l’exotisme
québécois» avec le tumulte social actuel que traverse ce pays. Les
premières destinations à réagir pour solliciter ces marchés gagneront la mise!
Action #9:
Soutenir tous ensemble la coopérative aérienne TREQ en devenant membre et en signifiant au gouvernement du Québec que
l’industrie du tourisme soutient clairement ce projet. Cette entreprise
représente la meilleure solution durable pour les régions du Québec en
tourisme. Le transport aérien pour les régions éloignées du Québec ne peut être
remplacé par des moyens de transport alternatifs plus durables comme le train
pour l’Europe. Ici également, une politique obligatoire de compensation carbone
doit être mise en place pour les voyageurs (pas les résidents).
Action #10:
Protéger et encourager le respect de notre culture française en commençant
par les appellations en tourisme. Il faut réaliser que la langue française est
«exotique» et culturellement riche aux yeux de nombreux voyageurs étrangers.
Mais faisons-le pour nous-mêmes: une langue, plus qu’une addition de mots,
c’est une façon de voir le monde, ce que nous sommes.
Action #11:
Un chantier des technologies. À mon avis, il nous faut une équipe
d’élite apte à identifier, à développer si nécessaire, les nouvelles
technologies, afin d’être compétitifs et répondre aux exigences changeantes des
clientèles (MT Lab?). Le défi sera de
faire percoler ces technos (par les Gardiens du Tourisme Durable?) vers une
majorité de nos entreprises. Il faut couvrir en priorité:
- Tous les processus requis
par une saine gestion sanitaire dans nos lieux touristiques (et pas que
temporairement!)
- Le bilan vert individuel de
chacune des PMEs (boussole environnementale)
- Toutes les mesures et
processus de nouvelles technologies vertes
- Surtout maintenir, réaliser
ou bonifier la présence Web de chacune des PMEs afin de répondre au cycle
des touristes (avant, pendant et après le séjour), dont un volet
transactionnel optimal
- Créer le «Booking.com
québécois» afin de couper les frais de commission payés par les hôteliers
québécois pour les voyageurs québécois. Pas faire un site régional, le
faire pour tout le Québec avec une campagne promo intra-Québec et
s’intégrer au Panier Bleu…
Action #12:
Les nations autochtones. Notre avenir en tourisme ne peut être
durable et équitable sans régler la question de nos relations avec les 11
nations autochtones du Québec. De plus, le tourisme est nécessairement
territorial. La connaissance millénaire des Amérindiens du Québec sur
l’environnement naturel et leur occupation extensive des régions en font des
partenaires incontournables et inspirants.
Pour notre tourisme, les expériences autochtones représentent une
opportunité très intéressante, à fort potentiel. Dans le cadre de changements
de paradigmes de notre société maintenant inévitables, nous devons, à titre de
citoyens et de gens du tourisme, signifier à tous nos élus qu’il est temps «de
nation à nation» de se rapprocher et de profiter des prochaines années pour une
reconnaissance, un respect réciproque et un partage juste des usages sur les
territoires. Pas dans l’environnement toxique des accusations d’appropriation
culturelle ou de la culpabilité à avoir parce qu’on est «Blancs» et nos ancêtres
tous colonialistes. Cicatrisons les blessures et les injustices réelles qui
furent causées et sont parfois encore commises en
septembre 2020 comme pour les Anichinabés de Rapid Lake, dans la réserve faunique
de La Vérendrye, dont les conditions de vie sont déplorables et honteuses pour
le Québec. Négocions sincèrement et pour de bon avec les Premières Nations non
encore «conventionnées». Que les leaders autochtones et allochtones prennent
leurs responsabilités et assument, au nom de leurs concitoyens, des actions
vraiment porteuses de changements et équitables. Imaginons dès maintenant le
retour de la camaraderie et du respect mutuel entre les «Canadiens» et
les «Indiens»…
Merci de partager votre avis sur cette trilogie portant sur un nouveau
tourisme. Un jour, nous serons des milliers!
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