La meilleure décision du maire Labeaume
fut de ne pas s’embarquer dans l’aventure olympique à Québec. Ne
soyons pas les dindons de la farce comme payeurs de taxes: la grande majorité
des Olympiques n’ont pas été bénéfiques au secteur touristique, selon de multiples
études d’impacts. Certes, ce serait bon pour notre égo et le CIO, mais trop
faible ROI pour une destination. Vivement les autres événements sportifs
internationaux!
L’avantage d’avoir un gouvernement
libéral et une ministre du tourisme stables, c’est qu’il n’y a pas de
tournées en régions d’un nouveau ministre pour prendre comme
d’habitude le «pouls de l’industrie touristique»... à force de se le faire
prendre, on se croyait malade.
Qu’attend-on pour solliciter les 15
millions d’Américains de souche francophone & québécoise afin
d’effectuer un pèlerinage «sacré» vers leurs origines au Québec, tel qu’Hillary
Clinton, Angelina Jolie (petite-fille de Rolland Bertrand) et Madonna? Tout un
marché de niche! Je veux bien être le guide généalogique de Madonna et
d’Angelina. Plus on vieillit, plus on s’intéresse à ses origines. Lisez
le témoignage récent de
Thomas Jacques, du Michigan.
Comme pour le projet de passerelle aérienne à Sherbrooke, créer
un nouvel attrait d’intérêt touristique part souvent d’éléments qu’on
possède déjà: la nature, la ville, et même du mimétisme miniature comme ici
en Suède.
Source : BBC, 9 décembre 2016
Pour moi, 12 est le chiffre
magique en tourisme. Nombre idéal pour une dynamique de groupes guidés; la
réglementation maritime change pour les 12 passagers et moins; le zeppelin dont je
vous parlais récemment offre 12 places, le minibus Sprinter a 12 places, le
tourisme gravite autour des 12 mois de l’année et... il devrait y avoir 12 ATR
au lieu de 22!
Le succès de la télésérie sud-coréenne Goblin à Québec et
les scènes principales du film Arrival captées
près de Rimouski apportent enfin un espoir de voir le Québec bénéficier de
l’impact de séries ou de films à large diffusion, comme l’ont vécu de multiples
autres destinations à travers le monde. Nos bureaux du cinéma qui réussissent à
mettre de l’avant nos paysages urbains ou naturels sont de grands ambassadeurs pour
le Québec touristique. Encore faut-il que les destinations surfent sur cette
notoriété temporaire... Et les séries ne sont pas tous bonnes, malgré leur fort
potentiel, comme la nouvelle série Frontier, qui se passe à
la Baie-James au XVIIIe siècle…
En terminant, le tourisme,
c’est comme la vie en couple: après 10 ans, on pense avoir tout vu, on
peut penser que ce serait meilleur ailleurs, mais on réalise après un certain
temps qu’on a tout entre les mains pour être heureux.
Jean-Michel Perron dans TourismExpress.
Commentaires
Publier un commentaire