2 + 2 + 2 en 60 secondes #1

 

2 inspirations - Bravo !

La nouvelle suite Barbie au Fairmont Le Reine Elizabeth : Bravo, c’est un art d’être opportuniste en tourisme pour décliner un engouement mondial !

Thuya géant (grand cèdre rouge, surnommé le Mur) en 2022 sur l'île Flores, sur le territoire de la Première nation Ahousaht, au large de l’île de Vancouver. Avec ses 46 mètres de hauteur et 5 mètres de largeur, âgé d’au moins 1000 ans, il est l’un des plus vieux et gros arbres au Canada. Sa localisation est gardée pour le moment secrète et la Première nation ne veut pas y donner un accès aux touristes. Bravo de tracer une limite au tourisme dans des zones naturelles et culturelles sensibles!

2 mauvaises pratiques Booh !

Un multimillionnaire québécois, VP chez Dollarama, se paie un terrain et construit une luxueuse résidence directement située à l’intérieur d’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO à Sainte-Lucie, dans les Caraïbes. Si le gouvernement local continue d’accommoder ces touristes plein aux as, l’UNESCO menace de retirer sa désignation. Tout est légal ici et tout est immoral avec la population locale qui s’oppose, avec raison, à ce privilège qui privatise un bien commun… Booh!

Un lion comme décor à l’hôtel du parc d’attractions Atlantide de Saint-Calixte, dans Lanaudière. Je veux bien, à la limite, un zoo avec des animaux déracinés de leur environnement naturel pour les  protéger de l’extinction et sensibiliser la population qui ne peut se payer des safaris, mais s’en servir comme décor, vraiment? Éthiquement, ne doit-on pas tracer une ligne de respect envers la grande faune? Booh! La prochaine étape, c’est une girafe bien domptée, qui sert le café au lit, je présume?

2 bonnes pratiques Hourra !

Hoshi de Kyoto, une auberge traditionnelle japonaise, le plus vieil hôtel au monde : 1306 ans d’exploitation continue avec la même famille (46e génération). Vous dites résilience? Hourra! Je me demande bien quel est le plus vieil hôtel en opération au Québec?

Hourra Laval! En 2009, les milieux naturels protégés à Laval ne représentaient que 3,61% de la superficie de son territoire; un pourcentage qui a quintuplé depuis, pour atteindre 18,27%, soit 4872,5 hectares.

JEAN-MICHEL PERRON